Un chouette épisode, le plus Michel Gondry de tous (le Michel Gondry pertinent d'Eternal Sunshine, pas celui en roue libre de l'Ecume des Jours), qui voit le Narrateur entreprendre le chemin de la remise en question et offrant de très bonnes scènes (notamment entre les deux frères, échange qui m'a personnellement touché ou sur Ben aka l'incarnation de la toxicité permanente).

Bel épisode, avec beaucoup d'honnêteté et de remise en question — le vrai genre de guérison qu'on attend. Évidemment que la fin n'est pas surprenante, ça n'en reste pas moins sobre (et donc, vraiment beau). C'est toujours aussi créatif, et tout est mené avec beaucoup de compassion : après tout, le personnage est un connard oui, mais c'est plus complexe que cela et on est avec lui tout le long du processus. J'ai été très touchée par la métaphore de la noyade, peut-être parce que pour une fois on voit un autre personnage souffrir et ça brise le cœur (outre la métaphore elle-même, vraiment bien trouvée). On ne sait jamais ce qui se passe dans la tête des autres, et ça n'enlève en rien notre réalité, pourtant tout change quand on sort un peu de soi-même. 

Une vraie réussite. Et puis comment ne pas aimer une histoire de rédemption masculine !

PS : Bérangère Krief est géniale (elle l'a toujours été, mais je la trouve particulièrement magnétique ici).

Whouaouuu quel épisode ! Quelle écriture ! Quelle mise en scène ! Quelle calvitie .... euuuh non qu'est-ce que je raconte ... quelle savoir faire putain !! C'est drôle, touchant, on remet sa vie en question, on se rend compte qu'on est également le gars du film du coup j'ai envoyé un message vocal bourré de 7min30 elle m'a  laché un vu ... j'aurais essayé 

Episode exceptionnel. Mes hommes ont pleuré.

Cette saison 2 de Bref remue énormément et met le doigt où ça fait mal. On se rend compte que la remise en question du personnage de la saison 1 ne s'arrête pas au tâcle du 1er épisode, mais sert en fait de trame à toute cette saison. Et ça sonne tellement vrai...

Le passage avec le frère m'a vraiment plu. Pour le coup, on était vraiment du côté du héros dans ses relations avec sa famille ou à son travail. Mais voir les évènements du point de vue du frère apporte énormément de nuances et de complexité - et ce cliché de "winner" s'humanise un grand coup.

J'ai adoré être surprise par le choix professionnel du héros, aussi. Tellement drôle et bien vu.

Bien sûr que c'était Billy. L'écriture n'a pas fait de grand mystère pour le cacher. Ca n'en reste pas moins un excellent épisode.

Encore une fois, le mea culpae de Navo et Kyan fait plaisir à voir et à entendre, tant "Je" a été effectivement détestable. Chouette exercice de remise en cause, tout à l'honneur des deux scénaristes.